Si vous en avez la possibilité, attendez que la situation se stabilise et que la surveillance se relâche. Si vous estimez qu’attendre ne changerait rien ou que vous pensez qu’il est urgent de nous transmettre vos renseignements, voici quelques conseils :

• Achetez un smartphone en liquide, dans un magasin que vous n’avez pas l’habitude de fréquenter. Utilisez un réseau wifi qui n’est pas le vôtre ni celui de votre employeur ou une carte internet prépayée. Si vous n’en avez pas la possibilité, allez dans un cyber café que vous n’avez pas l’habitude de fréquenter. Ne prenez pas votre téléphone ni d’objets connectés avec vous, payez en liquide et faites attention aux caméras de surveillance. Ne donnez aucune information personnelle.

• Utilisez un VPN. Certains sont gratuits, comme Proton VPN, Hide.me VPN ou Windscribe. Tor est aussi une option.

• Durant l’opération, ne vous connectez pas à des sites qui nécessitent de s’identifier (facebook, etc). Prenez garde à ne pas autoriser les cookies des éventuels sites visités.

• Si vous comptez continuer à fournir des renseignements, formez vous à la contre surveillance. Le « guide d’autodéfense numérique » (en français) pour les considérations cyber, et « the private investigator guidebook » (en anglais) pour la contre-surveillance IRL sont de bonnes introductions.

• Si vous avez réalisé l’opération sur un appareil personnel, effacez le disque dur en utilisant une méthode « d’effacement par réécriture », en utilisant un logiciel tel que « Eraser ». Le formatage du disque dur est insuffisant. Si vous n’y parvenez pas ou que vous ne voulez pas courir de risque, détruisez l’appareil et débarrassez-vous des restes. 

• Dans la mesure où nous ne pourrons pas vous contacter, veillez à ce que les informations que vous nous envoyez soient aussi détaillées que possible. Notez que nous ne pourrons pas utiliser les informations si les éléments fournis ne permettent pas d’établir avec certitude les faits allégués.